Construire soi-même un abri de pompe : Chaque piscine doit être équipée d’un bon système de filtration à sable. Nous en avons bien sûr une, mais tout le monde ne doit pas la voir. Nous avons donc besoin d’une maisonnette de pompe.
Et comme la pompe à chaleur doit également être repensée, il ne reste plus qu’à la construire soi-même. De cette manière, la maisonnette de la pompe s’intègre mieux dans le jardin et s’adapte à l’abri de jardin existant.

Construire soi-même un abri pour pompe de piscine
Chaque piscine doit être équipée d’un bon système de filtration à sable. C’est également notre cas – mais il n’est pas nécessaire que tout le monde voie l’installation. Il nous fallait donc un abri pompe piscine.
Comme la pompe à chaleur devait aussi être protégée, l’autoconstruction s’imposait. Cela permettait également d’intégrer harmonieusement l’abri dans le jardin et de l’adapter à l’abri de jardin existant.
Planifier l’abri de pompe
Dans mon article sur la construction d’une piscine en blocs de polystyrène, j’ai décrit les travaux liés à notre piscine. Celle-ci est désormais en place, tout comme la terrasse. L’emplacement du système de filtration était donc défini d’avance. La taille de l’abri devait s’aligner sur celle de l’abri de jardin existant, qui est intégré dans la haie et repose sur une dalle béton fixe.
Construction : première étape
La question de savoir comment construire soi-même un abri pompe piscine a été vite réglée : une ossature bois. C’est simple à monter, on peut fixer les poteaux avec des sabots à sceller dans le béton, et cela laisse une liberté totale pour le choix du revêtement mural.
Concernant la porte, après réflexion, j’ai choisi une solution pratique mais pas la plus économique : un rideau roulant. Il permet d’ouvrir toute la façade sans qu’une porte gêne, et le rendu est propre et professionnel. Le côté droit, dédié à la pompe à chaleur, reste ouvert. Seule une paroi latérale avec une plaque en verre acrylique teintée sert de protection contre les intempéries.
À ce stade, je n’avais pas encore défini la toiture ou les murs, mais ça viendrait en temps voulu.
Dalle de fondation pour l’abri
J’entends déjà les critiques : pas de protection antigel, pas de compactage ! Mais comme la dalle de l’abri de jardin tient déjà depuis des années sans souci, j’ai décidé de faire pareil ici.
Avant de couler la dalle, j’ai posé des gaines pour faire passer les tuyaux vers la piscine – hors de question de les bétonner. Des tubes d’évacuation légèrement cintrés permettent de passer les tuyaux rigides de 50 mm sans souci.
Mise en place de la dalle
Une fois les gaines posées et le terrain compacté, j’ai pu couler la dalle. Des planches de coffrage ont été alignées, un film plastique étendu, puis des armatures en acier (restes de la construction de la piscine) ajoutées.
Pose des supports de poteaux
Normalement, on scelle les supports en même temps que le béton. Mais ici, pour plus de précision, j’ai préféré les coller après coup avec du mastic de fixation. Ils servent surtout à maintenir les poteaux en place et à les isoler du sol.
Le perçage a été un peu délicat car il fallait de la profondeur et évacuer la poussière avec de l’air comprimé.
Montage de l’ossature
Les poteaux sont en bois de construction 58 x 58 mm, longueur 3 m. L’abri de jardin adjacent a une pente de 10 cm par mètre, que j’ai reprise pour l’abri pompe piscine. Donc : 145 cm à l’arrière, 155 cm à l’avant.
J’ai fixé les poteaux avec des équerres et des boulons M8, sans qu’ils touchent directement les sabots, pour assurer une bonne tenue et ventilation.
Construction de la toiture
À ce stade, je n’avais toujours pas de plan fixe pour le toit : panneaux OSB + bitume (ça sent), plexiglas, polycarbonate ? Peu importe, j’ai d’abord posé des traverses à l’aide de planches de coffrage. Les jonctions ont été renforcées des deux côtés avec des équerres pour éviter de poser des liteaux et réduire la hauteur totale.
Protection du bois
Même si les poteaux seront en grande partie cachés, une protection bois extérieure est indispensable. Pas d’huile ni de lasure : j’ai utilisé une peinture à l’eau résistante aux intempéries, comme pour ma clôture. Elle est durable, mais peut être repeinte facilement.
Toiture et bardage
Hasard heureux : un collègue de mon beau-père avait des tôles en stock à son travail. Format 1×3 m, robustes, prévues pour du bardage. Je les ai utilisées pour le toit et les murs. Elles s’accordent parfaitement avec la cabane en métal voisine. La paroi droite pourrait même être peinte dans la même teinte anthracite.
Installation du rideau roulant
La partie que j’attendais le plus : le rideau. En fait, il s’agit d’un volet roulant motorisé, comme celui de mon abri pour robot-tondeuse. Pratique, esthétique, simple à installer. Plus cher qu’une porte en bois, mais ça vaut le coup.
Installation :
- Les supports moteurs nécessitaient un peu plus de place que prévu : j’ai dû fraiser l’emplacement.
- Les vis du toit gênaient : j’ai raccourci et replacé les vis.
- Les rails de guidage ont été modifiés pour éviter les frottements, en les fendant et ajustant l’intérieur.
Fixation des tôles de toiture
À l’avant et sur les côtés, j’ai fixé des rives en tôle (60×125 mm) pour recouvrir entièrement les planches. Des cornières 80×80 mm aux coins verticaux permettent un raccord net aux rails du rideau.
Protection latérale en acrylique
La pompe à chaleur étant sous un toit ouvert, il fallait une paroi latérale non opaque. J’ai opté pour une plaque en plexiglas teinté découpée sur mesure, commandée chez AcrylglasplattenShop.de, comme pour mon caisson d’imprimante 3D. Les fixations inox permettent une installation propre, sans percer la plaque.
Installation de l’équipement
L’équipement (pompe, filtre, raccords…) a été posé par un pro. C’était un pack avec liner et tuyauterie. J’aurais pu le faire moi-même, mais cela aurait pris plus de temps et demandé plus de préparation (colle, tuyaux, etc.). L’artisan a même raccordé la pompe à chaleur, bien que ce ne soit pas prévu au départ. Grâce à ses outils, les perçages ont été nets.
Découvrez aussi notre guide pour bien conserver les châtaignes, celui pour bien entretenir des rosiers au printemps et bien d’autres encore.